Le gouvernement québécois prévoit d’étendre l’installation de radars photo sur l’ensemble de son réseau routier d’ici 2026.
Alors que plusieurs régions ne sont toujours pas équipées de radars photo, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQ) a lancé un appel d’offres pour recruter des experts en vue de préparer ce déploiement. Ce projet vise à renforcer la surveillance des vitesses et des feux de circulation.
Neuf des régions administratives, soit l’Estrie, la Mauricie, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord, le Centre-du-Québec, le Nord-du-Québec et l’Abitibi-Témiscamingue, sont actuellement dépourvues de radars. Le ministère prévoit ainsi une expansion progressive de ce système de contrôle sur l’ensemble du territoire, avec l’installation d’appareils destinés à la surveillance de la vitesse et au respect des feux rouges.
Un appel d’offres est prévu pour 2025 afin de commander les radars nécessaires, avec une mise en service prévue pour l’année 2026. Le porte-parole du MTQ, Louis-André Bertrand, a précisé que l’implantation se fera de manière continue, et que de nouveaux sites seront désignés au fur et à mesure.
De plus, l’appel d’offres à venir du gouvernement du Québec précisera les critères pour l’installation des radars photo, permettant ainsi aux municipalités intéressées de soumettre une demande par elles-mêmes pour en obtenir.
Le plan vise à augmenter significativement le nombre de radars au Québec, avec un objectif de plus de 300 appareils dans les cinq prochaines années. Les statistiques du ministère indiquent que ces dispositifs ont déjà permis de réduire les accidents corporels dans les zones où ils sont utilisés, allant jusqu’à 43% sur certaines routes.
Le MTQ cherche également à rendre plus efficace le traitement des contraventions enregistrées par ces radars. En plus d’acquérir les équipements nécessaires, il vise à alléger les ressources utilisées pour la gestion des infractions et à améliorer leur intégration dans les systèmes judiciaires et policiers.