Le camionneur Jagmeet Grewal, reconnu coupable de négligence criminelle après un carambolage mortel sur l’autoroute 440 à Laval en 2019, a été arrêté lundi pour ne pas avoir respecté ses conditions de libération.
Après le drame, où quatre personnes ont trouvé la mort, Grewal avait été libéré dans l’attente de sa sentence, avec pour obligation de résider à Dorval et d’informer la cour de tout changement d’adresse. Cependant, depuis avril, il avait quitté son domicile sans en avertir les autorités, déclenchant ainsi l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre.
Ce n’est pas la première fois que Grewal viole des règles imposées. Lors de l’accident, il ne devait pas se trouver derrière le volant d’un camion semi-remorque, ayant été jugé inapte en raison de problèmes de santé mentale, notamment un syndrome de stress post-traumatique et un diabète mal contrôlé. Ces informations n’avaient cependant pas été correctement prises en compte par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), qui lui avait octroyé un nouveau permis par erreur.
Son procès avait révélé que Grewal était sous l’influence de plusieurs médicaments affectant ses capacités cognitives, incluant des antidépresseurs et des analgésiques. Ces facteurs, combinés à ses problèmes de santé non gérés, ont grandement aggravé les risques qu’il représentait sur la route. Malgré son appel en cours, la perspective d’une peine sévère reste probable pour le camionneur.
En raison de ses multiples manquements aux conditions de libération, Grewal fait maintenant face à de nouvelles accusations, ce qui pourrait aggraver sa situation juridique lors de la prochaine étape des procédures judiciaires.