Lion Électrique se voit contraint de licencier temporairement 300 de ses employés à la suite des résultats de son dernier trimestre, où l’entreprise a enregistré une perte nette de 19,3 M$.
Depuis novembre, ce sont au total 670 personnes qui ont perdu leur emploi. Le président et fondateur de l’entreprise, Marc Bédard, s’exprime sur les raisons derrière ces difficultés financières, malgré les soutiens reçus du gouvernement. Il met en lumière un problème majeur pour l’entreprise : le gouvernement fédéral ne respecte pas ses engagements visant à aider les opérateurs à électrifier leur flotte d’autobus. Pourtant, selon lui, le modèle économique de Lion Électrique est solide et viable.
Bédard affirme que les opérateurs sont prêts à adopter l’électrique, mais qu’ils sont contraints depuis quatre ans d’acheter des véhicules diesel, ce qui lui est incompréhensible. En 2035, le Québec interdira la vente de véhicules neufs à essence et au diesel pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Cette réglementation place Lion Électrique en position stratégique pour devenir un leader dans le domaine des véhicules électriques. Cependant, la lenteur de la transition, due aux retards dans les subventions et l’infrastructure de recharge, freine leur expansion malgré un marché prometteur et des opérateurs motivés.
La réussite de cette transition dépendra d’une meilleure coordination et de l’accélération des initiatives gouvernementales et industrielles pour soutenir l’électrification du transport.
Bédard souligne également que bien que la transition vers l’électrique comporte des défis, elle est réalisable avec une préparation adéquate et une formation appropriée. Il reste optimiste quant au succès de cette transition. Il note avec enthousiasme que les enfants préfèrent se déplacer en autobus électriques. Lion Électrique reste déterminée à surmonter ces obstacles pour mener à bien la transition vers des solutions de transport plus écologiques.