Mario Roy, ancien leader complotiste, a récemment été condamné à une peine à domicile pour avoir bloqué le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine lors d’une manifestation contre les mesures sanitaires. Le juge Jean-Jacques Gagné a imposé à Roy, 52 ans, un confinement strict de cinq mois à son domicile, suivi de cinq mois de couvre-feu, écho à l’isolement vécu durant la pandémie.
Actif dans la contestation des mesures sanitaires, Roy s’était illustré en organisant des blocages de pont-tunnel en 2020 et 2021. Il a été rappelé durant son jugement qu’il avait joué un rôle de meneur dans ces actions, causant des désagréments significatifs aux automobilistes. Malgré sa croyance d’être à l’abri de poursuites, il a été reconnu coupable de méfait.
Se défendant seul et plaidant non coupable, Roy espérait échapper à la prison en invoquant son désir de se retirer de l’activisme. Il a également fait appel au témoignage du Dr Mailloux pour souligner les répercussions psychologiques et émotionnelles d’une éventuelle incarcération.
Évitant finalement l’incarcération, Roy a été condamné à la “prison à domicile”, une peine lui permettant de passer Noël et le Nouvel An chez lui, grâce à des exemptions accordées par le juge. Après cette période, il devra respecter une probation de deux ans et faire un don de 3000 $ à des organismes de charité, à l’exclusion de ceux liés à des thèses complotistes.
Le juge a averti Roy que tout manquement aux conditions de sa peine pourrait entraîner une incarcération. En réponse, Roy a assuré qu’il ne comptait pas enfreindre les règles, semblant accepter les termes de sa condamnation.