Depuis le début des frappes russes en Ukraine, l’économie mondiale est ébranlée et la peur s’est instaurée dans les marchées, et fait monter la pression sur la forte inflation qui heurte de plein fouet les portefeuilles de millions de personnes autour du globe.
Au-delà de son bilan humain, le conflit semble sur le point de faire grimper encore plus haut les prix aux pompes à essence et ceux-ci pourraient atteindre des niveaux records au printemps et à l’été, dépassant les 2$ par litre. Les prix du pétrole qui montent en flèche nuiront aux profits des transporteurs, et à toute la chaine d’approvisionnement qui est déjà tendue.
Les prix du pétrole des deux côtés de l’Atlantique ont bondi à leur plus haut niveau depuis 2014, soit une hausse de plus de 6 %. Cette hausse affectera l’ensemble de l’économie et aggravera l’inflation qui sévit déjà. L’impact se fera donc sentir jusqu’à l’épicerie, qui enregistre également une importante augmentation du prix des aliments.
La Russie et l’Ukraine sont d’importants producteurs énergétiques, mais aussi de céréales et de divers autres produits de base. La guerre pourrait bouleverser les approvisionnements mondiaux, tout comme les sanctions imposées par le Canada, les États-Unis et d’autres alliés. Les retombées économiques de ces sanctions pourraient elles aussi avoir un impact financier majeur sur les populations du monde entier.
Même si le Canada a peu d’échanges économiques avec la Russie et l’Ukraine, les activités de certaines entreprises pourraient être affectées. Jeudi, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé l’annulation des permis d’exportation vers la Russie.
