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La pandémie a eu des répercussions négatives sur notre santé et notre vie révèle l’ISQ

On s’en doutait, mais l’Institut de la statistique du Québec le confirme, la COVID-19 aura eu des impacts sur le sentiment de solitude et les inquiétudes pour la santé, le chamboulement des habitudes de vie, le travail et la situation financière des Québécois.

Vie sociale et sentiment de solitude

Plus du trois quarts des Québécois (77%) estiment que leur satisfaction à l’égard de leur vie sociale a diminué depuis le début de la pandémie selon l’Enquête québécoise sur la santé de la population.

En ce qui a trait au sentiment de solitude, 19 % ont souvent eu l’impression de manquer de compagnie, 18 % se sont souvent sentis isolés des autres et 10 % ont souvent eu l’impression d’être laissés de côté.

Le sentiment de solitude est plus fréquent chez :

  • les femmes;
  • les jeunes âgés de moins de 35 ans;
  • les étudiants;
  • les personnes vivant seules ou en famille monoparentale;
  • les personnes se percevant comme pauvres.

 

Inquiétudes pour les proches et pour sa propre santé

Depuis le début de la pandémie, 73 % des Québécois se sont inquiétés pour la santé d’un proche à risque et 62 % pour leur propre santé. Ces proportions varient selon le genre, l’âge et la présence ou non d’enfants dans le ménage.

Changements dans les habitudes de vie

Une part non négligeable des Québécois ont diminué la fréquence de leurs activités physiques (45 %), alors que 12 % l’ont augmentée. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir augmenté leur pratique d’activités physiques depuis le début de la pandémie (15 % c. 10 %).

Parmi l’ensemble des Québécois, 5 % indiquent avoir augmenté la fréquence de leur consommation de cigarettes. De plus, 14 % ont augmenté leur consommation d’alcool avec la pandémie, alors que 17 % l’ont diminuée.

Des répercussions sur le travail et la situation financière

La pandémie a ébranlé la situation d’emploi d’un grand nombre de Québécois : 25 % ont dû commencer à travailler à domicile et 27 % ont perdu leur emploi ou fermé leur entreprise de manière temporaire ou permanente. Ce sont les jeunes de 15 à 24 ans qui ont subi de tels bouleversements en plus grande proportion (40 %).

Par ailleurs, plus du quart des Québécois ont eu des difficultés à respecter leurs obligations financières ou à répondre à leurs besoins essentiels (26 %). Ce pourcentage est encore plus élevé chez ceux qui ont perdu leur travail à cause de la pandémie (49 %).

Notons que L’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) est une enquête transversale qui vise à recueillir des renseignements sur les habitudes de vie, l’état de santé physique et mentale, et certains déterminants de la santé de la population québécoise de 15 ans et plus. Elle est réalisée tous les six ans pour le compte du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Parmi les 45 000 répondants de cette enquête, 7 000 personnes ont répondu à des questions portant spécifiquement sur la pandémie de COVID-19 entre novembre 2020 et avril 2021, ce qui a permis de mesurer certaines répercussions de celle-ci sur la vie des Québécois de 15 ans et plus.

 

 

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