Un recours collectif de 300 millions de dollars contre les acteurs du Convoi de la liberté d’Ottawa, incluant les manifestants, les donateurs et les organisateurs, a été autorisé à poursuivre son cours malgré les tentatives de rejet par les défendeurs. Un juge a récemment statué en faveur des résidents et des commerçants du centre-ville d’Ottawa, refusant la demande des défendeurs visant à annuler l’action en justice.
Les avocats représentant les intérêts du convoi des camionneurs, parmi lesquels se trouvent les organisateurs Tamara Lich et Chris Barber, ont plaidé en faveur de l’importance de l’expression politique pour la société, mais le juge MacLeod a pris parti pour les résidents et les commerçants, soulignant dans sa décision que les plaignants avaient un argument solide. Des preuves ont été présentées démontrant les perturbations subies par les plaignants, notamment du bruit incessant, des klaxons, des émissions de diesel, des blocages de rues et des actes d’intimidation.
Par ailleurs, deux des quatre hommes arrêtés en 2022 lors d’une manifestation associée au « Convoi de la liberté » dans le sud de l’Alberta ont plaidé coupables mardi à des accusations moins graves. Jerry Morin et Christopher Lysak, arrêtés lors d’une protestation de 17 jours contre les mesures liées à la COVID-19 à Coutts, ont été appréhendés avec 12 autres personnes lors d’un raid de la Gendarmerie royale du Canada en février 2022, révélant un stock d’armes en provenance des États-Unis. Morin a plaidé coupable de conspiration pour trafic d’armes à feu, tandis que Lysak a reconnu une accusation moindre de possession non autorisée d’un pistolet, entraînant le retrait des accusations plus graves telles que complot pour meurtre et possession d’arme par la Couronne.