Dans un effort pour mieux comprendre les attentes des camionneurs envers leurs employeurs, Truck Stop Québec a sondé ses 296,000 abonnés sur les conditions de travail dans le camionnage. Nous avons posé la question : « Quels avantages les compagnies de transport pourraient offrir pour rendre leurs offres d’emploi plus attrayantes et améliorer les conditions de travail des camionneurs? Qu’est-ce qui manque pour que ça fasse WOW? »
Les réponses fournies par les camionneurs offrent un aperçu précieux des améliorations souhaitées dans l’industrie du transport. Ci-dessous, vous trouverez le top 7 des éléments clés, disposés dans un ordre décroissant, où l’aspect le plus significatif est réservé pour la fin!
7. Communication et reconnaissance: Une demande forte émerge pour une plus grande transparence dans les propositions d’emploi et une communication honnête et directe avec les superviseurs. De plus, une reconnaissance tangible de l’expérience, de l’ancienneté et du dévouement, associée à un sentiment d’appartenance fort à l’entreprise, est essentielle pour les camionneurs, qui souhaitent se sentir intégrés et appréciés au sein de leur entreprise.
6. Avantages sociaux: Les camionneurs souhaite une couverture d’assurance complète, y compris pour les soins dentaires et la vue, un régime de pension attractif avec la participation de l’employeur, ainsi que la possibilité de contribuer à des REER ou CELI. Des congés payés généreux sont également réclamés, en réponse aux nombreuses heures de travail qu’ils pratiquent semaine après semaine.
5. Qualité de vie et flexibilité: La flexibilité des horaires, et l’accès à des congés suffisants sont des éléments clés pour un équilibre travail-vie personnelle optimal. Les camionneurs veulent des conditions de travail et de repos qui tiennent compte de leur bien-être et de leur santé, dans un métier qui peut être bien souvent exigeant.
4. Cadre de travail: Les chauffeurs souhaitent avoir des camions attitrés en permanence, qui ne soient pas prêtés lorsque stationnés, et qui soient maintenus en excellent état. Des équipements complets et confortables, compte tenu du nombre élevé d’heures passées à l’intérieur. Ils sollicitent une plus grande flexibilité dans les horaires et une communication transparente et respectueuse avec leur hiérarchie. De plus, ils soulignent l’importance d’une gestion efficace des temps d’attente chez les clients, un aspect crucial souvent mentionné par plusieurs d’entre eux.
3. Gestion du temps de travail: Une gestion équitable du temps de travail est demandée, soulignant l’importance de compenser équitablement le temps supplémentaire et d’offrir la possibilité d’accumuler ces heures en vue de bénéficier de jours de congé additionnels.
2. Heures et temps supplémentaire: Un point central est la demande d’une compensation adéquate pour les heures travaillées au-delà de la norme hebdomadaire de 40 heures. Les camionneurs expriment le désir d’être rémunérés pour ces heures supplémentaires et de bénéficier de bonus pour les périodes passées à dormir dans le camion ainsi que des primes liées à la sécurité sur le travail. Cela peut inclure le respect des règles de conduite, le maintien d’un bon dossier de conduite sans accidents, ou la participation à des programmes de formation en sécurité. Ces primes sont destinées à encourager et à récompenser les comportements qui contribuent à la sécurité sur la route et sur les lieux de travail.
1. Rémunération et compensation: Une rémunération attractive est cruciale, comprenant un salaire de base compétitif et des primes diversifiées. Ces primes devraient récompenser les conditions spécifiques de travail telles que les opérations de nuit, les voyages longue distance, les livraisons dans les grandes métropoles, ou le passage aux douanes. Il est aussi important de valoriser l’ancienneté et l’expérience accumulée par des augmentations salariales ou des primes.
Ces recommandations soulignent les attentes des camionneurs pour des conditions de travail améliorées et des avantages reconnaissant l’importance de leur rôle crucial dans l’industrie du transport. Ces mesures contribueraient à rendre les entreprises de transport plus attrayantes et à fidéliser les chauffeurs.
Parmi les suggestions recueillies, certaines se distinguent par leur originalité. Luc propose, par exemple, des soirées de fraternisation entre collègues et dirigeants, ainsi que des cours de français pour les collègues immigrés, soulignant l’importance d’une ambiance familiale où la communication est valorisée.
Sébastien suggère la mise en place d’un parcours d’apprentissage menant au statut de compagnon, avec une nette différence salariale entre les deux étapes. Dany, quant à lui, estime qu’un salaire horaire élevé rend moins pertinent l’ancienneté et les distinctions de grade. Selon lui, il est parfois essentiel de bien choisir son entreprise avant de s’engager.
Mathieu plaide pour “un salaire garanti d’au moins 65,000 $ par année, un fonds de pension, une véritable conciliation travail-famille, des assurances collectives complètes, des vacances payées, un camion attitré, un boni de performance et un bonus de fin d’année équivalent à au moins trois semaines de salaire, ainsi qu’une rémunération majorée après 40 heures de travail par semaine.” Cette dernière exigence est fréquemment mentionnée dans les discussions sur la rémunération.
Enfin, Simon écrit, avec une pointe d’humour : “Redbull et McDo fournis 🤪”. Bien que cela puisse paraître anecdotique, il ne faut pas sous-estimer l’impact positif que peuvent avoir de petites attentions sur le quotidien des routiers!
