Une enquête récente menée par CAA South Central Ontario a révélé que 66% des conducteurs en Ontario ont été témoins d’un incident frôlant l’accident ou d’une infraction de la circulation causée par les distractions au volant. Cette statistique souligne les inquiétudes persistantes des conducteurs quant aux implications sécuritaires de ne pas porter une attention complète à la route. Malgré ces préoccupations constantes, le niveau d’appréhension concernant la conduite distraite n’a pas changé significativement depuis l’année dernière, 91% des conducteurs se disant quelque peu ou très préoccupés.
Selon Michael Stewart, consultant en relations communautaires pour CAA South Central Ontario, la conduite distraite demeure une cause prédominante d’accidents sur les autoroutes et dans les zones urbaines. Les efforts pour sensibiliser le public aux dangers de l’utilisation des smartphones et autres technologies pendant la conduite se poursuivent.
La province de l’Ontario interdit l’utilisation des dispositifs tenus à la main en conduisant depuis octobre 2009, mais cette pratique reste répandue. Un sondage a montré que 63% des conducteurs ont vu un autre conducteur manquer un changement de feu de circulation parce qu’il était distrait. Stewart a souligné l’importance cruciale de maintenir la concentration en conduisant, notant qu’un simple instant d’inattention peut entraîner de graves accidents.
L’enquête a également révélé que 42% des conducteurs en Ontario admettaient avoir été distraits au volant dans le passé, 2% reconnaissant avoir été inculpés pour un tel comportement. Parmi les distractions, l’utilisation d’un appareil mobile, regarder la télévision, faire des appels vidéo, se pomponner et programmer un GPS ont été cités comme les plus préoccupants.
Stewart préconise la préparation avant de conduire, suggérant que les conducteurs devraient configurer leur GPS et envoyer leurs messages texte avant de prendre la route. Les risques associés à l’utilisation des technologies en conduisant sont considérables, menant non seulement à d’éventuelles conséquences légales mais aussi posant un grave risque pour tous les usagers de la route.
De plus, il existe un fort soutien public pour des sanctions plus sévères afin de décourager la conduite distraite. Alors que 60% des conducteurs sont en faveur d’amendes et de sanctions plus strictes, seulement 32% sont pleinement conscients des conséquences existantes, qui peuvent inclure une amende de 615$ à 1,000$, trois points de démérite et une suspension de permis de trois jours pour une première infraction. Stewart a réaffirmé l’engagement de CAA à promouvoir la sécurité routière à travers des initiatives éducatives et le retour d’information des membres de la communauté, visant à assurer un environnement de conduite plus sûrs dans sa région.
