Une grève se prépare du côté américain dans le secteur ferroviaire, ce qui pourrait engendrer une hausse des coûts du carburant, des autos neuves et retarder le transport du pétrole, des céréales et des composants d’assemblage de véhicules neufs cet automne. Les trains ont déjà réduit leur livraison d’éthanol, normalement ajouté à l’essence pour en réduire le prix à la pompe.
Les transporteurs craignent que le conflit dure plusieurs mois, et pour cette raison, ils auraient commencé à prioriser la livraison des céréales et des aliments périssables sur celle des biens industriels et pétroliers.
Le président américain Joe Biden s’est rendu au Salon de l’Auto de Détroit il y a deux semaines dans l’espoir d’encourager les patrons et syndicats du secteur ferroviaire à trouver un terrain d’entente. Biden voudra s’assurer de régler le conflit promptement à la venue des élections de mi-mandat en novembre, pour en faire profiter les candidats démocrates, mais les analystes penchés sur la situation doutent d’une résolution rapide.
Est-ce qu’un ralentissement du transport de marchandises sur les trains pourrait créer encore plus de pression sur l’industrie du camionnage? À suivre.