Connaissez-vous l’histoire du “Happy Face Killer”, ce camionneur canadien qui a commis plusieurs meurtres de femmes? Plus de trente ans après l’un de ces actes tragiques, la police et les procureurs de Riverside, en Californie, cherchent toujours à identifier sa dernière victime non reconnue.
En 1992, une femme fut assassinée par Keith Jesperson, surnommé le « Happy Face Killer ». Aujourd’hui, les autorités du comté de Riverside lancent un appel national pour découvrir qui elle était. Mike Hestrin, le procureur du comté, est résolu à identifier cette victime pour apporter un peu de paix à sa famille.
La victime, surnommée “Claudia” par Jesperson, qui a avoué son meurtre il y a 14 ans, demeure une énigme. D’après Jesperson, il l’aurait rencontrée alors qu’il travaillait comme camionneur près de Victorville, en Californie. Suite à une dispute sur de l’argent, il l’aurait tuée dans son camion et jeté son corps à Blythe. Elle aurait eu entre 20 et 30 ans en 1992, avec des cheveux blonds ébouriffés et portait des vêtements serrés. Les enquêteurs pensent qu’elle vivait ou fréquentait le sud de la Californie et le Nevada.
Les avancées récentes en matière de technologie ADN et les informations fournies par le public pourraient être déterminantes pour découvrir son identité. Les enquêteurs ont réussi à remonter jusqu’à un père aujourd’hui décédé, originaire du comté de Cameron, au Texas, et ont identifié des demi-frères et sœurs. Cependant, ils ne connaissaient pas la femme, car aucun n’était biologiquement lié à sa mère, qui pourrait avoir des racines en Louisiane ou au Texas.
Jesperson a terrorisé le pays dans les années 90. Camionneur longue-distance né au Canada et père de trois enfants divorcé, il a avoué avoir tué des femmes dans cinq États : Washington, Californie, Floride, Wyoming et Oregon. Sa frénésie meurtrière a duré de 1990 à 1995, jusqu’à ce qu’il se rende à la police.
Le corps de la femme non identifiée a été retrouvé le 30 août 1992 le long de l’autoroute 95, près de Blythe, en Californie. Jesperson a plaidé coupable de son meurtre en 2010 et a été condamné à une peine de 15 ans à perpétuité. Il a reçu le surnom de « Happy Face Killer » en raison des visages souriants qu’il dessinait sur des lettres envoyées à un journal où il se vantait de ses crimes.
