Depuis le 1er juin, les 1800 ingénieurs à l’emploi du gouvernement du Québec, dont 1200 sont affectés au ministère des Transports, sont à nouveau en grève. Une situation qui n’augure rien de bon pour l’industrie et le réseau routier québécois selon Bitume Québec. En raison d’un effet domino, on craint devoir mettre au chômage de centaines de travailleurs pendant la mise en pause de centaines de chantiers routiers.
«Nos entreprises ne pourront tolérer encore longtemps de garder leurs travailleurs en emploi, en l’absence de travail et de revenus», souligne Tytus Zurawski, président de cette association qui s’inquiète également qu’une vague de mises à pied rendrait quasiment impossible un retour rapide à la normale, une fois le conflit réglé, dans la mesure où, face au fait de la saisonnalité des emplois, plusieurs travailleurs décideraient de ne pas revenir en chantiers.
