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Action collective autorisée contre Facebook pour censure durant la pandémie

Une action collective a récemment été autorisée par la Cour supérieure, ciblant tous ceux ayant subi la censure de leurs messages par Facebook durant la pandémie de COVID-19. Christian Leray, à l’origine de la démarche, accuse le géant du web Meta de sanctions et de censure déraisonnables. Leray, administrateur du groupe Réinfo Québec, critique la gestion des mesures sanitaires et la promotion d’informations controversées sur la pandémie. Le groupe, prônant une politique sanitaire équilibrée, comptait plus de 30,000 membres durant les pics de la pandémie.

L’affaire prend racine lorsque plusieurs publications du groupe Réinfo Québec sont supprimées par Facebook. En automne 2021, un article de la revue Cellular & Molecular Immunology est retiré, suivi de près par la suspension temporaire du groupe. Les tensions montent en janvier 2022 quand Facebook efface un message annonçant le “convoi de la liberté” à Ottawa, intensifiant les accusations de censure. Des articles sur les risques cardiaques liés aux vaccins à ARN messager et des critiques sur la vaccination des enfants sont également ciblés, soulignant une gestion stricte des contenus par Meta.

Meta se défend en affirmant que ses actions sont guidées par des politiques visant à limiter la désinformation susceptible de causer des dommages physiques. La compagnie insiste sur l’alignement de ses pratiques avec les standards de la communauté pour préserver la sécurité publique. Cependant, la suppression répétée de contenus et les restrictions imposées soulèvent des questions sur l’équilibre entre sécurité et liberté d’expression.

Le juge Lukasz Granosik, en autorisant l’action collective, souligne que la liberté d’expression doit être préservée indépendamment de la véracité des contenus. Il reconnaît que certaines informations autrefois marginalisées ont finalement été validées par le temps et la science. Cette action collective, réclamant des dommages pour ceux affectés par la censure, pourrait redéfinir les pratiques de modération des géants du web tout en évaluant l’importance de la liberté d’expression dans l’espace numérique.

Par ailleurs, Pat King, organisateur du “convoi de la liberté”, a plaidé non coupable à neuf accusations lors de l’ouverture de son procès criminel lundi concernant la manifestation qui a paralysé le centre-ville d’Ottawa en janvier 2022. Cette manifestation massive, opposée aux restrictions sanitaires de la COVID-19, a vu des milliers de véhicules bloquer les rues et a été qualifiée d’occupation illégale par les politiciens locaux. King, détenu cinq mois avant d’être libéré sous caution, a été actif sur les réseaux sociaux durant l’événement, et la Couronne compte utiliser ses diffusions en direct comme preuve contre lui. Le procès, prévu pour durer trois semaines, traitera des actes de méfait, de désobéissance à une ordonnance du tribunal, et d’entrave au travail des policiers.

Sophie
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Sophie Jacob possède une solide expérience et des qualifications notables dans le domaine de l'édition. En tant que rédactrice en chef chez Truck Stop Québec, elle supervise attentivement le contenu éditorial des articles, des actualités et du programme radio. Elle joue également un rôle actif dans la recherche d'informations et la création de contenus pour les réseaux sociaux, ainsi que dans la réalisation de segments radio de qualité.

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