Les routes du Québec semblent être le théâtre d’une montée en puissance de la rage au volant, affectant tant les camionneurs que les automobilistes. Dans ce contexte tendu, les agents de Contrôle Routier Québec (CRQ) ont eu fort à faire ces dernières semaines, confrontés à des situations exceptionnelles, marquées par une recrudescence de comportements agressifs et d’activités liées à la criminalité.
Un communiqué explique que l’équipe du CRQ a dû intervenir à St-Bruno-de-Montarville pour intercepter plusieurs véhicules, dont deux poids lourds présentant de sérieuses défectuosités. La Commission des transports du Québec (CTQ) avait d’ailleurs suspendu les droits de ces véhicules.
Le lundi suivant, les mêmes contrôleurs ont eu l’occasion de croiser à nouveau des véhicules appartenant à la même compagnie, toujours en proie à des défectuosités majeures et toujours sous le coup d’une interdiction de circuler. Bien que le chauffeur se soit montré coopératif, le propriétaire de la compagnie et un autre individu présents sur les lieux ont adopté une attitude beaucoup moins conciliante. Ils ont harcelé les contrôleurs, frappant sur la vitre du véhicule de patrouille et adoptant une attitude intimidante. Néanmoins, les contrôleurs ont maintenu leur cap et ont procédé à la saisie des véhicules. Le président de la compagnie a même tenté de bloquer physiquement le départ du véhicule de patrouille. La situation a nécessité l’intervention de la police du service de Longueuil, et les deux hommes ont été accusés d’entrave au travail d’un agent de la paix.
Dans un autre registre, une autre équipe de CRQ a mis la main sur des véhicules volés. Soupçonnant une surcharge, les contrôleurs ont intercepté un ensemble de véhicules et ont découvert, à l’intérieur d’un conteneur, un camion Ford F150 déclaré volé en Ontario.
Les agents de la Capitale Nationale n’ont pas été en reste, avec l’arrestation d’un chauffeur de semi-remorque transportant des copeaux, trahi par une puissante odeur de cannabis. Un chauffeur de taxi a également été arrêté pour possession de stupéfiants, dont une quantité importante de comprimés de speed et de cannabis. Cet individu, déjà condamné pour possession simple en 2023, n’avait plus le droit de conduire un taxi.
