- lun. 24 sept. 2007 13:02
#107291
Je conduis mon camion sur une rue secondaire de Montréal, je dois faire ma mille-trois-cent-quatre-vingt-dix-huitième liposuccion de toilette chimique, et ce n’est pas fini, mon répartiteur a encore faim. Je veux régler mes dettes, payer mon loyer, payer une paire de seins neufs à ma conjointe, rebrancher le téléphone et le câble, mais je ne veux pas mourir de chaleur dans ce foutu camion.
Le Diable est près de moi, c’est garanti, il fait si chaud et sa sent le souffre. Dans ma gorge c’est comme le désert-sec et asséché. Je me sens comme un petit raisin sec…..
Un Anarchiste au volant de son camion vacuum se démarque d’une ballerine, c’est bien évident(…) À peine tourné le coin de la rue Corononi, je vois au loin, un citoyen dans un état plus que second. Il arrose son asphalte, alors qu’il y a coupure d’eau potable sur tout le territoire de la ville de Montréal ! Non seulement des milliers de personnes non plus accès à l’eau, mais d’autres n’arriveront pas à se gargariser convenablement aujourd’hui. La journée est splendide. Le vent souffle les dernières odeurs de sauce tomate du secteur résidentiel « Intalien ».Il ne faut pas croire qu’il y a des Italiens à Montréal, c’est complètement faux. Les Italiens sont en Italie, ici se sont des « Intaliens », une race Hybride, à la fois Américanisé et quelque peu « Québecoistisé ». Maman disait qu’après les tomates, c’est les saucisses….
Sur le coté de mon siège, il y a un couteau très tranchant que je me sers normalement pour égorger les automobilistes qui ne coopèrent pas bien avec moi en parcourant les routes. Je ne pars jamais sans mon couteau. Je suis « l’Indien Chick des camionneurs ». Du coup je suis à mi-chemin entre la folie et la psychose. D’un élan de « chèvre d’Afrique »… je sors de mon camion et j’ordonne au chanteur Italien d’arrêter son arrosoir.
Sans trop comprendre ce que je marmonne, il semble avoir plutôt compris de lever un doigt qui est attaché à sa main, son majeur je crois… Ce n’est pourtant pas ce que je lui ai ordonné. Décidément, il ne doit pas bien comprendre le français. Je prends mon couteau, et vlan !! Je coupe son ose de jardin en deux morceaux égaux. Et même s’il ne comprend pas bien, je lui dis avant de partir : Après les tomates, voilà deux morceaux de saucisses !
Ce n’est qu’une fois mon méfait exécuté que je me mis à constater l’étendu de mon dégât, la gravité de mon action. Le citoyen, par ma faute venait de perdre l’usage de son arrosoir, son gazon n’allait sûrement pas passer la nuit. Au pire, son propriétaire allait se rendre en urgence à l’hôpital avec un arrêt respiratoire, une bursite et un abcès frontal. Quoi dire de plus, l’action d’un anarchiste est souvent très brutale et sans émotions.
-Monsieur réveillez-vous, réveillez-vous !
-Il revient à lui !, Il revient à lui !couchez le sur la civière au 38.
Je ne veux pas encombrer ces gens tout autour de moi qui me parle. J’ai l’impression que le diable me tire la queue, il y des gens tout autour, mais je n’arrive pas à bien voir. Il fait une chaleur! Une chaleur tropicale, Quelle chaleur! J’ai l’impression de revenir de mars.
-Monsieur est tranquille maintenant me demande la plus belle des gardes-malades.
-Comment ça, répondis-je.
-Suite à votre entré à l’hôpital victime d’une sévère déshydratation, vous ne cessiez de parlez en Italien !?!
Anarchiste-tonton
P.S: Ça fesait un p'tit bout que je n'avais pas écrite une histoire anarchique !
pouttt Chowwww
Le Diable est près de moi, c’est garanti, il fait si chaud et sa sent le souffre. Dans ma gorge c’est comme le désert-sec et asséché. Je me sens comme un petit raisin sec…..
Un Anarchiste au volant de son camion vacuum se démarque d’une ballerine, c’est bien évident(…) À peine tourné le coin de la rue Corononi, je vois au loin, un citoyen dans un état plus que second. Il arrose son asphalte, alors qu’il y a coupure d’eau potable sur tout le territoire de la ville de Montréal ! Non seulement des milliers de personnes non plus accès à l’eau, mais d’autres n’arriveront pas à se gargariser convenablement aujourd’hui. La journée est splendide. Le vent souffle les dernières odeurs de sauce tomate du secteur résidentiel « Intalien ».Il ne faut pas croire qu’il y a des Italiens à Montréal, c’est complètement faux. Les Italiens sont en Italie, ici se sont des « Intaliens », une race Hybride, à la fois Américanisé et quelque peu « Québecoistisé ». Maman disait qu’après les tomates, c’est les saucisses….
Sur le coté de mon siège, il y a un couteau très tranchant que je me sers normalement pour égorger les automobilistes qui ne coopèrent pas bien avec moi en parcourant les routes. Je ne pars jamais sans mon couteau. Je suis « l’Indien Chick des camionneurs ». Du coup je suis à mi-chemin entre la folie et la psychose. D’un élan de « chèvre d’Afrique »… je sors de mon camion et j’ordonne au chanteur Italien d’arrêter son arrosoir.
Sans trop comprendre ce que je marmonne, il semble avoir plutôt compris de lever un doigt qui est attaché à sa main, son majeur je crois… Ce n’est pourtant pas ce que je lui ai ordonné. Décidément, il ne doit pas bien comprendre le français. Je prends mon couteau, et vlan !! Je coupe son ose de jardin en deux morceaux égaux. Et même s’il ne comprend pas bien, je lui dis avant de partir : Après les tomates, voilà deux morceaux de saucisses !
Ce n’est qu’une fois mon méfait exécuté que je me mis à constater l’étendu de mon dégât, la gravité de mon action. Le citoyen, par ma faute venait de perdre l’usage de son arrosoir, son gazon n’allait sûrement pas passer la nuit. Au pire, son propriétaire allait se rendre en urgence à l’hôpital avec un arrêt respiratoire, une bursite et un abcès frontal. Quoi dire de plus, l’action d’un anarchiste est souvent très brutale et sans émotions.
-Monsieur réveillez-vous, réveillez-vous !
-Il revient à lui !, Il revient à lui !couchez le sur la civière au 38.
Je ne veux pas encombrer ces gens tout autour de moi qui me parle. J’ai l’impression que le diable me tire la queue, il y des gens tout autour, mais je n’arrive pas à bien voir. Il fait une chaleur! Une chaleur tropicale, Quelle chaleur! J’ai l’impression de revenir de mars.
-Monsieur est tranquille maintenant me demande la plus belle des gardes-malades.
-Comment ça, répondis-je.
-Suite à votre entré à l’hôpital victime d’une sévère déshydratation, vous ne cessiez de parlez en Italien !?!
Anarchiste-tonton
P.S: Ça fesait un p'tit bout que je n'avais pas écrite une histoire anarchique !
pouttt Chowwww