Général

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By KGT Consultant
#12460
L'argent fait-il le bonheur?

Stéphanie Grammond du Journal La presse


Un noyau dur de Québécois demeurent insatisfaits de leur situation financière, malgré une des plus longues périodes de prospérité économique au Canada de l'après-guerre.

Il n'y a pas eu de récession depuis 14 ans au pays. Le taux de chômage est à son plus bas en 30 ans au Québec. L'inflation est restée autour de 2 % par année. Les taux d'intérêt sont à un plancher historique et la Bourse canadienne a doublé en trois ans. De quoi faire le bonheur de tous les Québécois !

Tous ? Non. Pour plusieurs, la croissance économique semble avoir coulé comme sur le dos d'un canard. Voilà ce qu'on peut conclure des résultats d'un grand sondage CROP-La Presse sur les Québécois et l'argent.

En fait, le quart des Québécois estiment que leur situation financière s'est détériorée depuis cinq ans. Pis encore, un sur trois est insatisfait de son sort.

Qui sont ces laissés pour compte de la prospérité économique ? Notre sondage démontre que ce sont les Québécois qui gagnent peu - ceux dont le revenu familial est inférieur à 40 000 $ - et qui n'ont pas complété leurs études secondaires.

Les retraités sont aussi plus nombreux à juger que leur situation financière a périclité. Il est vrai que la baisse des taux d'intérêt a miné leurs revenus de placement. «Les personnes âgées et les gens inactifs vivent dans une situation plus précaire du simple fait que leurs revenus sont fixes, ou légèrement indexés à l'inflation», explique Claude Gauthier, vice-président de CROP.

Le sondage fait aussi ressortir la fragilité financière des femmes. Elles sont plus nombreuses que les hommes à être préoccupées par des questions d'argent avant de s'endormir. Le quart d'entre elles manquent parfois de sous pour des dépenses essentielles, comme l'épicerie ou le téléphone.

«Le sondage nous montre que l'équité salariale n'a pas encore rejoint tout le monde. En plus, il y a beaucoup plus de femmes chefs de famille monoparentale que d'hommes», dit M. Gauthier. Des salaires plus maigres, des responsabilités plus grandes... Voilà qui teinte en gris le portrait financier de nombreuses femmes.

Reste qu'une bonne majorité de Québécois sont heureux de leurs finances. Normal, les travailleurs ont touché de bonnes augmentations de salaire ces dernières années. En plus, les contribuables ont eu droit à des réductions d'impôt substantielles.

Par exemple, une famille de deux adultes et deux enfants, dont les revenus totalisent 70 000 $, paie environ 5000 $ de moins en impôts depuis cinq ans.

Bref, les Québécois ont plus d'argent dans leur portefeuille. Leurs revenus disponibles, après les impôts et l'inflation, ont augmenté de 2% par année. Ce n'est pas rien.

Mais si les travailleurs ont été gâtés, de manière générale, certains ont été malmenés. Dans le secteur manufacturier, plus de 31 000 travailleurs ont perdu leur travail l'an dernier. D'autres l'ont conservé, mais au prix de sacrifices importants, afin de permettre à leur entreprise de rester concurrentielle.

«Certains employés doivent travailler 40 heures au lieu de 35 pour le même salaire. Dans le secteur du meuble ou dans les scieries, des travailleurs ont été transférés dans une autre usine, à cause d'une fermeture», rappelle Joëlle Noreau, économiste chez Desjardins.

Cela explique pourquoi le budget d'une bonne portion des Québécois est très serré.

Mais ce n'est pas assez pour justifier que presque la moitié des Québécois soient obligés de restreindre leurs besoins ou de s'en tenir uniquement à l'essentiel, comme le fait ressortir notre sondage.

Risquons une autre hypothèse: certains consommateurs ont vu un peu trop grand... La vigueur du marché de l'emploi, combinée à la chute des taux d'intérêt et à la pénurie de logements, ont incité les Québécois à s'acheter une première maison, ou à déménager dans une plus grande.

«Les paiements hypothécaires forment une grosse partie des dépenses. C'est peut-être pour cela que certains se sentent plus serrés», dit Hélène Bégin, économiste chez Desjardins. Elle ajoute que le boom immobilier a aussi fait grimper les achats dans des secteurs connexes, comme les meubles, l'électronique et la quincaillerie.

Si les Québécois n'ont pas l'impression de pouvoir se payer de petits extras... c'est peut-être aussi que leur définition des besoins vitaux a changé.

«La société est plus matérialiste. Certains biens sont devenus essentiels», dit Hélène Bégin. Elle cite le cas des dépenses pour la téléphonie mobile qui ont explosé, sans pour autant que les consommateurs aient débranché leur téléphone conventionnel.

Autrement dit, si le budget des Québécois est plus serré, c'est parce que leurs besoins ont augmenté et non parce que leurs moyens ont diminué.


Bonne journée à tous.
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