C’est avec plaisir que nous avons reçu au studio Pascal Gaudet, vice-président de la gestion des routiers, et Alexandra Lemarié, au recrutement des travailleurs étrangers chez Trans-West.

Depuis déjà six années, Trans-West embauche à l’étranger pour combler ses postes de routiers Californie. Ce sont plus de 50 routiers européens qui ont intégré l’entreprise depuis le début du projet, principalement de la France, la Belgique et la Suisse, et l’expertise de la compagnie en la matière ne cesse de progresser.

Trans-West se concentre vraiment sur les gens vivant dans des pays où il y a des ententes de réciprocité pour, par exemple, la santé, les assurances… Les démarches sont moins complexes et les chances de succès d’un changement de vie aussi significatif sont meilleures.

« Ça prend de la volonté et de la persévérance, c’est un choix de vie important de partir travailler à l’étranger. Quelqu’un qui veut vraiment travailler avec nous chez Trans-West, nous avons la capacité de les faire travailler et de les aider à transiger vers cette nouvelle vie. Et, nous avons l’expertise nécessaire pour le faire également » explique M. Gaudet.
« Ce qui est particulier, c’est la détermination dont ces gens font preuve. Les conséquences d’une décision comme ça sont importantes, donc nous les invitons à bien réfléchir et nous leur donnons des pistes, on veut que les gens se posent les bonnes questions. Ils vendent tous leurs biens ou les déménagent de l’autre côté de l’océan, personne ne veut de mauvaises surprises à la suite de tout cela. »

Afin de bien guider les routiers qui sont intéressés par cette aventure d’une nouvelle vie en Amérique du Nord, Trans-West a proposé à leur routière Alexandra Lemarié d’accomplir cette mission. Alexandra a elle-même passé par le processus d’embauche et d’immigration pour venir rouler avec son conjoint Christophe chez Trans-West depuis la France.

« Ça commence par un premier contact » dit-elle. « Nous pouvons planifier une rencontre audio-visuelle pour nous donner un temps de qualité, échanger et répondre aux questions. »

Les étapes d’une telle démarche ne sont pas excessivement compliquées, selon Alexandra.

« Trans-West te donne la marche à suivre, ensuite il faut prendre des rendez-vous pour des examens médicaux complets. Finalement, il faut signer des dossiers qui sont préparés par l’entreprise et joindre des documents, puis attendre. Dans notre cas, nous avions attendu 6 mois pour que tout soit accepté. »

C’est un processus à moyen-long terme selon les situations, et il y a de la place pour tout le monde. Lors des entretiens, tout est planifié et les démarches sont enclenchées sous l’angle la plus adaptée aux routiers et aux familles, lorsque c’est le cas.

« Il est important de savoir qu’il y a des démarches également à considérer pour obtenir la classe 1. Ce que les européens appellent le SPL, le permis super-poids-lourd, c’est l’équivalent de la classe 1. Mais, le SPL n’est pas reconnu ici » ajoute Pascal.
« En effet, il faut entamer les démarches pour l’obtention de la classe 1 et ça se prépare à partir de l’Europe. Avant de quitter le pays, il faut demander l’échange du permis de conduire automobile pour la classe 5, afin de réduire les délais d’attente. Ensuite, il faut passer l’examen théorique pour la classe 1 sur place et après 30 jours, on peut passer la partie pratique » explique Alexandra.

Trans-West profite du délai d’attente de 30 jours pour former les travailleurs étrangers en les jumelant avec un formateur. Ils peuvent conduire au Québec et se préparer à l’examen pratique, en apprenant à se familiariser et maîtriser la conduite des véhicules américains.

Au niveau du salaire, c’est sensiblement la même chose selon Alexandra à la différence de la qualité de vie, possible d’avoir au Québec.

« Nous gagnons ici environ la même chose qu’en France, ça dépend des modes de vie. Un voyage régulier en Californie donne 1,200$ CAD net par routier. Du coup, on peut en faire 3 par mois, ce qui fait au moins 3,600$. Dans notre cas, nous pouvons payer tout ce qu’on a à payer avec une semaine de salaire, donc il nous en reste beaucoup en poche par la suite pour nous faire plaisir… Je viens de me payer une voiture neuve! On peut se faire plusieurs restaurants dans le mois, c’est différent de ce que l’on vivait avant en France. »

Les travailleurs étrangers doivent également prendre en compte que l’anglais est nécessaire pour pouvoir rouler chez Trans-West. C’est environ 90% de la conduite qui est fait en sol américain, qui est dominé par la langue anglaise. Il faut que les routiers soient en mesure de se débrouiller, pour traverser la douane, communiquer avec les clients et si besoin, avec les forces de l’ordre.

Trans-West offre une belle opportunité de travail aux routiers européens qui rêvent de l’Amérique. Certains portent ce rêve depuis qu’ils sont enfants, mais rencontrent des difficultés ou des craintes qui restent sans réponses. Prendre contact avec Trans-West permet d’éclaircir la situation pour prendre les meilleures décisions possibles, en fonction de ses capacités et de ses besoins.

« Il faut oser! » s’exclame Alexandra. « Oui, c’est l’inconnu, mais on ne laisse pas les gens à eux-mêmes dans la nature… Si vous rêvez de conduire en Amérique et que vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter : [email protected] Sachant que j’ai vécu l’expérience, je peux vous aider et vous guider dans le processus. Et… de la peur, ça se travaille! »

N’attendez plus, contactez Alexandra maintenant!

Vous pouvez également visiter le site web et postuler en ligne à www.groupetranswest.com

Pour écouter le podcast de notre émission spéciale avec Pascal Gaudet et Alexandra Lemarié, cliquez ici!