À la suite de l’accident qui est survenu en 2018, impliquant Jaskirat Sidhu et l’autobus des Broncos de Humboldt, les entreprises qui débutent des opérations dans le transport doivent maintenant faire l’objet de vérifications ponctuelles dans le cadre des changements proposés par le ministère du Transport de l’Alberta.

Lors de la conférence sur la sécurité de la circulation urbaine tenue à Edmonton mercredi dernier, des responsables du ministère des Transports de l’Alberta ont fourni des détails sur l’enquête visant Adesh Deol Trucking, l’employeur de Sidhu, impliqué dans la mort de 16 personnes et 13 blessés.

Joseph Côté, responsable des enquêtes, a déclaré que le gouvernement de l’Alberta obligeait maintenant les conducteurs à suivre un programme en ligne avant la délivrance d’un certificat de sécurité. Il exige également une nouvelle vérification du transporteur dans le cadre de ses opérations.

Le ministère ne fait pas d’audit complet au courant de la première année d’opération des transporteurs, mais un contrôle sur place est exécuté pour assurer un niveau de sécurité et que l’entreprise ne se dirige pas dans la mauvaise voie. Si tel est le cas, le ministère peut alors le détecter plus rapidement et le corriger, avant qu’il ne se produise un événement regrettable.

Adesh Deol Trucking avait démontré, au cours de l’enquête du ministère et de celle menée par la GRC, que le transporteur n’était pas conforme aux exigences réglementaires entre le 1er janvier et le 31 mars 2018, soit les trois mois précédents la tragédie. L’entreprise avait enfreint les règles en matière de formation à la conduite, de rapports d’inspection qui étaient manquants, et ne suivait pas correctement le programme de sécurité et d’entretien.

La société a été accusée de huit infractions, dont l’omission de demander aux conducteurs de conserver leurs journaux de bord, le refus de fournir un programme de sécurité, et de ne pas s’assurer que les conducteurs respectent la réglementation. Les propriétaires de Adesh Deol Trucking ont plaidé coupables à cinq des huit chefs d’accusation.